Le modèle pour cette peinture était Jane Morris, la femme de William Morris, qui posait souvent pour Rossetti. Au même moment où ce fut peint Rossetti avait une affaire d’amour mal vue avec Jane. Il la montre assise dans les branches de platane et tenant une branche de chèvrefeuille. Cette douce plante grimpeuse symbolisait le lien amoureux des Victoriens, et Rossetti l’a sûrement inclus en tant que référence subtile à la relation entre l’artiste et le modèle. Rossetti était également poète, et le titre de l’œuvre fait référence a un de ses poèmes du même nom qui fini par : « Elle rêve ; jusqu’à maintenant sur son livre oublié, laisse tomber ses pétales oubliés de sa main ».
Rossetti n’a d’abord pas été entièrement satisfait avec cette peinture et fit quelques révisions. Il écrivit à Morris s’excusant d’avoir copié les pieds d’une autre femme sur l’image. Un tableau plus ancien de Morris, appelé « La Salutation de Béatrice », avait une utilisation similaire de mains de modèle différent dans la version finale. Dans le lien ci-dessous vous trouverez une photo de Morris. Quelle belle femme ! Oh, j’ai oublié ; aujourd’hui est l’anniversaire de Rossetti, il est né en ce jour en 1828 :] Longue vie aux préraphaélites !